Prévention permanente (E)
Les précautions à prendre au stockage du matériel à installe
Il est évident qu'il faut stocker correctement le matériel en attente, c'est à dire essentiellement les pièces de rechange.
A éviter :
les courroies suspendues à des crochets,
les roulements sortis de leur papier huilé,
les magasins humides et non chauffés,
Les précautions à prendre à l'installation du matériel
Au niveau de la conception, il faut prévoir :
des « filtres », pour les fluides bien sûr, mais aussi pour l'électricité/électronique (protections des parasites, micro coupures, variations de tensions )
des « fusibles », en électricité bien sûr, mais aussi en mécanique (limiteurs de couple, disques et goupilles de rupture, etc.)
Au niveau des réparations, il faut veiller au respect des règles de l'art quand on les connaît, ou faire apprendre ces règles quand elles sont méconnues .
Les précautions à prendre vis-à-vis du matériel installé :
Instruments de mesure, de réglage, d'alarme
Pour une bonne conduite du matériel, il faut :
une valeur si possible minimum et maximum, c'est à dire un index de valeur limite sur les manomètres, débitmètres, etc., un vernier avec des index de valeur sur les volants ou vannes de réglage,
une fréquence d'étalonnage,
avoir précisé qui doit lire l'instrument en question et quand.
vérifier le bon fonctionnement des équipements d'information ou de décision (lampes de pupitre, arrêt d'urgence par exemple)
En matière de conduite, des règles de l'art doivent être respectées, par exemple :
démarrage de pompe,
garder sous tension une CN durant le Week-end,
arrêter l'alimentation en brouillard d'huile lorsque la machine est à l'arrêt ; le redémarrer avant la mise en route de la machine,
ne pas arrêter les moteurs au-delà des fréquences admises, - etc.
Les opérations à réaliser sur le matériel installé
La surveillance :
niveaux d'huile dans les réducteurs ( il peut toujours y avoir une fuite non détectée),
pression d'air et nombre de gouttes/min. pour les systèmes à brouillard d'huile,
Le graissage classique :
la qualité qui convient,
la qualité qu'il faut ( ni trop peu = cela grippe, ni trop = cela chauffe).
Les remplacements de crépines, filtres.
Le nettoyage, en respectant les règles de l'art en la matière.
Le resserrage des boulons, joints avant que la dégradation ou le déréglage aille jusqu'à la casse et l'arrêt important.
Le passage de produits antioxydants en connectique (par ex. dans les CN).
Ces opérations, autant que possible, seront confiées au personnel de production ayant reçu une formation, lui permettant d'exécuter des tâches de maintenance de niveau 1 et 2 en toute sécurité.
La généralisation de ce principe à toute l'entreprise est l'objet de la méthode T.P.M (Total Productive Maintenance), et permet à l'entreprise de mener une véritable démarche globale s'inscrivant dans le cadre de la « QUALITE TOTALE »