Glossaire

A-B

Arrêts identifiés (AI)

Il existe différentes causes d'arrêt généralement identifiées (AI) qui réduisent le temps d'ouverture en temps de fonctionnement :

- les pannes,

- les changements d'outils,

- les réglages

- les attentes diverses (valeur, contrôle, matière, ...),

- la maintenance préventive,

- le contrôle qualité,

- les passations de consignes,

- les pauses

- les délégations

attribut

Propriété d'une entité : (nom, prénom, age, ... ) pour l'entité personne.

La structure de la table (MPD) contient la liste de tous les attributs pour lesquels on va définir le type de données (chaîne, numérique, date, etc...), ainsi que les contraintes (saisie obligatoire, valeur par défaut, clef primaire, index avec ou sans doublons, etc...).

Pour simplifier, les attributs sont les titres des colonnes du tableau 2D en version tableur qui contient vos données. Certains logiciels parlent abusivement aussi de champs.

Base de données

En informatique, une base de données (Abr. : « BD » ou « BDD ») est un stock d'informations organisé et structuré de manière à pouvoir être facilement manipulé et stocker efficacement de très grandes quantités d'informations.

C

Calcul TRG (Démarche)
    1. Évaluez le Temps TO : cernez l'objectif de production maximal recherché

    2. Avec les données de production de pièces bonnes (Qualité) --> Évaluez le TU

    3. Calculez le TRG = TU / TO

    4. Avec la liste des arrêts identifiés (AI), en déduire le TB = TO- AI, en déduire TxB = TB / TO

    5. Calculez le NQ à partir des données concernant les pièces défectueuses (Non-qualité) , en déduire le TN = TU + NQ, en déduire TxQ = TU /TN

    6. Évaluez EP = TB - TN, en déduire TxP = TB / TN

    Variantes :

    • (TO-->AI-->TB) puis (TU-->NQ-->TN) soit 1-4-2-5-6-3

    • Parfois, on donne dans l'énoncé des taux intermédiaires, on peut donc calculer des temps à partir des taux donnés.

    IMPORTANT : La non performance (EP) ne peut normalement pas être observée ou mesurée. Elle sera obligatoirement calculée.

Cause de non qualité (5M)

Les principales causes de non-qualité sont liées à la matière première (homogénéité, conditions de stockage), à la machine (déréglages, usure d'outil, défaillances), à la main d'oeuvre (agent de production), aux méthodes de production et au milieu environnant.

On parle des 5M (matière, machine, main d'oeuvre, milieu, méthode)

Certification ISO

La certification ISO, est la reconnaissance officielle du bon respect des normes concernant la qualité. Elle représente pour le client, l'assurance que l'entreprise respecte les principes lui permettant de garantir la qualité de ses produits. Il est clair que la certification ne se traduit pas par des caractéristiques ou des performances supérieures, mais par la preuve de la maîtrise de la conception, de la fabrication, de la vente ou de l'après-vente du produit.

Clé étrangère

Dans une relation 1-n, l'attribut du côté 1 est la clé primaire, l'attribut du côté n est la clé étrangère.

Clé primaire

Chaque individu d'une entité doit être identifiable de manière unique.

C'est pourquoi toutes les entités doivent posséder un attribut sans doublon (c'est-à-dire ne prenant pas deux fois la même valeur).

On utilisera le code CP pour l'identifier : dans le SGBD, il ne peut en exister qu'une seule par table.

Consommation moyenne pendant le délai d'appro. (Qd)

Selon un délai d en jours, on a Qd = Qa * d / 365.

Coût Administratif des Approvisionnements (Cadm)

Cadm = Nc.Cc

Il est directement proportionnel au nombre de commandes passées.

Chaque commande à un côut estimé (Cc) qui représente tous les frais occasionnés par le traitement des commandes (secrétariat, comptabilité, frais de matériels et logiciels de gestion, etc ...).

Lorsqu'une commande comporte plusieurs références, il faut ajuster le Cc appliqué à chaque référence.

Coût de Possession des stocks (Cpos)

Coût de possession des stocks de maintenance --> Cpos = (q/2)*Pu*T

  • Intérêt du capital immobilisé des pièces stockées.

  • Frais de magasinage et d'assurance

  • Obsolescence et risque de dépréciation

D'après les formules de Wilson, on le traduit par un taux T ( 10 % à 20% en général, mais difficile à connaître précisément)

Pour toute pièce commandée (q) dans l'année (exercice comptable en cours) à chaque commande , on considère que la moitié des pièces q/2 seront encore en stock lors de l'inventaire de fin d'exercice.

Cette estimation peut se révéler correcte sur un ensemble de pièces dites de consommation régulière lorsque le gestionnaire ne souhaite pas modifier le rythme informatisé des commandes. Le cas échéant, en ajustant les quantités commandées à la fin de l'exercice, on sait que l'on peut diminuer le Cpos.

Coût de Stockage Maintenance (CSM)

Dans le cadre de la gestion des stocks, on doit minimiser les frais de gestion qui sont la somme de deux termes qui varient en sens opposé :

  • le coût annuel de passation des commandes (Cadm) qui est proportionnel au nombre des commandes d'approvisionnement passées dans l'année.

  • le coût annuel de possession du stock (Cpos) qui est d'autant plus bas que l'on passe davantage de commandes d'approvisionnement dans l'année.

Cges = Cadm + Cpos

Attention : Le coût d'achat des pièces (Pu) n'est pas intégré. L'optimisation des approvisionnements est étudié à Pu constant.

Coût Défaillance Maintenance (CDM)

Coût Défaillance Maintenance

Qualifié de Coût indirect car il représente la manque à gagner suite à une défaillance

Il exprime les conséquences induites par les défaillances  :

  • Frais variables non réincorporés (personnel de fabrication en attente, matière perdue, etc.)

  • Marge bénéficiaire perdue

  • Perte de confiance du client, et perte possible du client

Très difficile à calculer dans la réalité lorsque l'entreprise ne fabrique pas en continu ou ne vends pas systématiquement tout ce qu'elle produit

Coût des Interventions Maintenance (CIM)

Coût direct de l'intervention ou coût des prestations liées à la remise en état de l'équipement

  • Main d'oeuvre (CMO = TMO * TxMO)

  • Pièces détachées hors consommables (CPI)

  • Achats directs (CACH)

  • Sous-traitance (régie, forfait, ...) (CST)

  • Frais de structure (bâtiment, bureaux, outillage, énergie, consommables) : peut-être ramené à un taux horaire moyen ajouté au taux horaire de la MO pour simplifier.

Coût Global Maintenance (CGM)

CGM : Coût Global Maintenance

  • CIM : Coût des Interventions Maintenance (Direct)+

  • CDM : Coût Défaillance Maintenance (Indirect) +

  • CSM : Coût Stockage Maintenance +

  • ASM : Amortissement des surinvestissements Maintenance

Chacun des trois premiers éléments est en relation avec les deux autres. Rechercher à diminuer le CGM passe par la définition d'une politique de maintenance dont le rôle est de définir les actions prioritaires à mener.

D

Délai d'approvisionnement (d)

Le délai d'approvisionnement représente le délai d'attente entre la passation de la commande chez le fournisseur et l'entrée en stock de la pièces. Il doit être sûr et n'est pas une valeur dite "moyenne".

En tenant compte de la dispersion de consommation pendant ce délai, nous en déduirons le seuil minimum de pièce à stocker (Qs ou Qmin) pour assurer les consommations. Attention, une valeur Qs doit être associée à un risque de rupture.

Qs = Qd + [Marge de sécurité]

Qd : Consommation moyenne pendant le délai.

[Marge de sécurité] : Quantité directement dépendante du risque de rupture.

Le risque sera choisi en fonction du CDM en cas de rupture, et la marge de sécurité pourra être calculée par les modèles de Poisson (Qd faible) ou de Gauss

Disponibilité

Aptitude d'un dispositif à être en état de d'accomplir une fonction requise dans des conditions données, à un instant donné pendant un intervalle de temps donné, en supposant que la fourniture des moyens extérieurs soit assurée (Définition norme X60-500).

On l'exprime par la probabilité A(t).

Dispositif non réparable

Un dispositif non réparable est mis en service à t=0, fonctionne pendant un certain temps que l'on appellera TTF ou Durée de Vie.

Ensuite, il est considéré comme "mort", ou mis "au rebut".

Si on considère pour un être humain que vivre le plus longtemps possible est la mission fixée, alors, nous allons étudier l'âge du décès comme référence temporelle, et l'être humain sera alors considéré comme un dispositif non réparable.

L'observation de ces TTF est vu d'un point de vue statistique par l'étude de la variable T : variable de "survie" ou "instant t de la défaillance"

Dispositif réparable

1 dispositif réparable est mis en service à t=0, fonctionnera à certains moment (Tbf) et subira des pannes pendant lesquelles il cesse d'accomplir la fonction requise

On peut donc établir un graphe dit Marche-arrêt avec l'état de marche (1) auquel on associe les Tbf et un état de panne (0) auquel on associe les TA ou Ttr.

Lors d'études de fiabilité plus poussées, il sera nécessaire d'envisager un état de marche dit dégradé (votre voiture ne peut excéder les 75 Km/h)

Si on observe la vie de l'être humain, il passe par des périodes de bonne santé (Tbf) et des périodes de maladies (TA). Vous noterez que la notion d'état dégradé s'applique bien à la santé puisqu'il est relativement difficile de déterminer le seuil précis qui nous qualifie de "non-apte", "malade", "souffrant", " fiévreux", etc ...

Durée de vie

Lorsque l'on procède à des observations, on utilise la notion de "Instant de la défaillance" ou encore Ttf : "Temps de (bon) fonctionnement avant la panne"

Ttf vient de Time to Fail.

Dans une étude statistique, elle est représentée souvent par la variable statistique ou aléatoire T

Elle est associée aux dispositifs non réparables.

Elle se décline en

  • durée de vie moyenne : MTTF ou Espérance mathématique E(T).

  • durée de vie nominale, notée L10 pour associer un niveau de confiance de 10% tel que R(t=L10)=0,9.

Durée de vie nominale

Elle est associée aux dispositifs non réparables.

Une durée de vie nominale est associée à la durée d'une mission que l'on est pratiquement sûr de réussir.

Exemple : La notation L10 associe un niveau de confiance de 90% tel que R(t=L10)=0,9.

Ou encore que 10% des composants dispositifs seront défaillants avant t=L10

E-L

Ecart de Performance (EP)

La notion de performance désigne les variations difficiles à percevoir ou à mesurer du temps de cycle de base (cadence nominale de la machine).

EP est donc l'écart de performance que l'on calcule par différence du temps brut de production (TB) et du temps net de production (TN)

Entité (BDD)

Ensemble d'éléments informatif relatif à un même concept dans un modèle. Correspond généralement à une table dans l'univers des bases de données.

Fiabilité (Reliability)

Aptitude d'une entité à accomplir une fonction requise (mission), dans des conditions données, pendant un intervalle de temps donné.

Cette aptitude est exprimée par une probabilité.

Voir les sources : Wikipédia et Guide Fides.

La bonne santé d'un être humain peut se définir simplement par le fait de ne pas être souvent malade. Néanmoins, il serait plus judicieux de juger de la bonne santé par rapport à une période fixe dans des conditions données (climat, région) et de l'objectif que l'on se fixe (activité pratiquée).

Fiabilité observée

Étude de N dispositifs non réparables sur un intervalle de temps fixe : on relève (observations) le ttf (durée de vie ou instant t de la défaillance) pour chaque dispositif.

Étude d'un seul dispositif réparable sur un intervalle de temps (TO ou TR) : on relève alors les tbf (temps de fonctionnement entre 2 défaillances) et les ttr (temps de réparation ou de remise à l'état spécifié). Dans ce cas on peut établir un graphe marche/arrêt.

Les techniques de statistiques descriptives permettent d'exploiter les observations.

La fiabilité R(t) est le rapport entre le nombre de missions réussies (nombre de ttf ou tbf supérieurs à t) sur le nombre de missions tentées (nombre de dispositifs étudiés à t=0 ou nombre de tbf)

Fiabilité Prévisionnelle

Modèle Statistique en tout point d'un intervalle de temps.

  • Modèle Exponentiel (Taux de défaillance constant)

  • Modèle de Weibull (Taux de défaillance variable dans le temps)

D'autres modèles dits discrets permettent d'estimer la proportion de défaillances d'un dispositif si la durée d'observation ou l'intervalle de temps est fixe :

  • Loi de Poisson

Intégrité Référentielle

Mécanisme assurant la cohérence des dépendances de données entre les différentes tables.

Lorsqu'une intégrité référentielle est posée sur la table des commandes relative au n° de client situé dans la table des clients, il devient impossible de supprimer les données relatives à un client si la référence de ce client est utilisée dans la table des commandes...

M

Maintenabilité

La maintenabilité est une caractéristique d'un dispositif qui s'exprime par la probabilité qu'il sera dépanné, dans la limite d'un temps donné, pour être conforme à des conditions spécifiées en retrouvant sa fiabilité initiale.

Les aspects à prendre en compte sont :

  • l'accessibilité des organes d'usure.

  • la standardisation des pièces ou organes d'usure ou vitaux.

  • les plans de maintenance

  • la documentation

  • la formation

Maintenance

Ensemble de toutes les actions techniques, administratives et de management durant le cycle de vie d'un bien, destinées à le maintenir ou à le rétablir dans un état dans lequel il peut accomplir la fonction requise.

Maintenance Améliorative

Elle regroupe les actions permettant de d'améliorer les caractéristiques des équipement dans un but économique :

  • Améliorer la fiabilité : redondance active/passive

  • Améliorer la maintenabilité : standardisation des pièces de rechange

  • Améliorer le diagnostic : détection de signes avant coureurs de défaillance via l'implantation de capteurs.

Ces actions doivent être rigoureusement motivées par des études d'opportunité et de sélectivité pour assurer au producteur - payeur une rentabilité à court-moyen terme

Maintenance corrective

Effectuée après la défaillance, elle a pour objectif de remettre en service un équipement.

Le dépannage va remettre provisoirement l'équipement en état de fonctionnement (minimiser l'arrêt de production)

La réparation doit remettre l'équipement dans un état le plus proche possible de l'état initial d'utilisation.

Maintenance Préventive

Effectuée avant la défaillance

Maintenance effectuée dans l'intention de réduire la probabilité de défaillance.

Avantages au niveau de la production :

  • réduction des nombres d'arrêts en cours de production et des conséquences induites d'une panne (non-qualité, perturbation du planning, désorganisation des équipes, motivation)

Avantages au niveau de la maintenance :

  • planification des interventions

  • préparation technique des interventions

  • prévision des approvisionnements du stock des pièces détachées

Maintenance Préventive conditionnelle

Maintenance subordonnée à un type d'événement prédéterminé (mesure, diagnostic).

Permet de décider du changement d'un pièce en fonction de l'évolution de l'usure. De plus, la mesure régulière de l'état de l'usure permet de mieux appréhender le fonctionnement de la machine et ainsi, mieux cerner les problèmes et les solutions à y apporter.

Méthode de PARETO

L'analyse ABC a pour objectif de recenser les causes qui principalement génèrent le maximum d'effet.

L'effet mesuré va être exprimé par un critère.

Les causes sont regroupées en classes.

Les classes (en abscisse) doivent apparaître dans l'ordre décroissant des valeurs du critère étudié.

La méthode consiste à représenter graphiquement le critère cumulé en fonction des classes.

Méthode du point de commande (PC)

Elle consiste à commander la Quantité économique Qe ou Qec lorsque le stock atteint un « stock d'alerte », noté Qs.

Cette méthode est particulièrement adaptée à des consommations irrégulières ou des besoins Qa faibles.

Il est très difficile de définir une règle générale, car parfois, certaines pièces à consommations irrégulières seront approvisionnées périodiquement (Méthode du plan d'approvisionnement PA) pour être regroupées avec la commande d'autres pièces.

Avec la méthode PC, c'est la consommation qui dicte le lancement de la commande, et de fait, la demande d'achat doit être engagée au bon moment.

Méthode par Plan d'approvisionnement (PA)

Elle consiste à passer commande d'une « quantité variable» à périodicité fixe Te (valeur calculée avec CSM minimum ou optimum).

Utiliser Tec quand on fait le choix d'une période différente de Te)

Cette « Quantité variable » est calculée à partir d'un plafond Qp ou P tel que :

Quantité variable commandée = Qp  - Quantité disponible en magasin

avec QP=Qe+Qs

Avec la méthode PA, c'est le responsable de la DA (Demande d'achat) qui décide du lancement de la commande (dans le respect de Qe bien sûr)

Modèle conceptuel de données

Le modèle entité-association est un modèle de données ou diagramme pour des descriptions de haut niveau de modèles conceptuels de données. Ils sont utilisés, par exemple, pour décrire les besoins en information et/ou le type d'information qui doit être enregistré dans les bases de données pendant la phase d'élaboration du cahier des charges. Cf https://fr.wikipedia.org/wiki/Mod%C3%A8le_entit%C3%A9-association

Modèle exponentiel

Modèle théorique permettant d'évaluer la fiabilité prévisionnelle d'un dispositif caractérisé par un taux de défaillance λ constant dans le temps (pas d'usure).

  • R(t)=exp(-λ.t) et λ=1/MTTF

MTBF

Temps moyen de fonctionnement entre les défaillance pour les dispositifs réparables (de l'anglais Mean Time between Failure).

Le MTBF doit être le plus élevé possible, et constitue un indicateur de la fiabilité de l'équipement. Etudié seul sans tenir compte de la dispersion des TBF, il peut être utilisé pour comparer plusieurs machines qui accomplissent des missions similaires.

MTTF

Temps moyen de fonctionnement avant défaillance pour les dispositifs non réparables (de l'anglais Mean Time To Fail).

Cette durée de vie moyenne est associée à un niveau de confiance proche de 50% selon la répartition des défaillances ou le modèle théorique qui a permis de la définir.

On s'intéressera plutôt à la durée de vie nominale à 90% (90 % des équipement fonctionneront plus de 5000 heures)

MTTR

Mean Time To Repair : Temps moyen de réparation.

Indicateur exploité par la maintenance : temps moyen pour rendre disponible ou rendre apte la machine à produire.

Au même titre que le MTTF n'est qu'une durée de vie moyenne, c'est l'étude de la dispersion des TTR qui va permettre de donner à un client la durée maximum d'immobilisation de son bien ou équipement. Cette durée maximum est donc aussi soumise à un niveau de confiance --> 90% de changer un embrayage en moins de 3 heures est une information exploitable. Un MTTR de 2 heures signifie que 50 % environ des interventions durent moins de 2 heures.

N-O

Nombre de commandes (Nc)

Nc= (Qa/q).

Le nombre de commande peut être estimé par la quantité annuelle consommée Qa sur le nombre de pièces commandées à chaque commande (q).

Nombre de défaillants dN sur dt

A un instant t, sur une période de durée dt, ou encore sur une période de t1 à t2, on évalue le nombre de défaillants par N(t+dt)-N(t) ou encore par N(t1)-N(t2). On utilisera la notation dN(tc) pour les affecter à un centre de période.

D'après un modèle théorique, on peut s'attendre sur une période dt à un nombre de défaillances dN(t)=f(t).dt

ou d'après R(t)=N(t)/N et R(t+dt)=N(t+dt)/N, on tire dN(t,t+dt)=N * [R(t)-R(t+dt)]

Non-Qualité (NQ)

Désigne les pertes pour non qualité : c'est le temps passé à fabriquer des pièces défectueuses ou retouchées.

Outils de la qualité

Elle consiste en la mise en oeuvre d'actions de formation et d'information de tous les personnels, va se traduire par l'utilisation d'outils liés à la qualité comme l'AMDEC pour la conception de machines, le SPC ou MSP pour le contrôle de la fabrication, la TPM pour la maintenance de premier niveau, l'analyse de la valeur ou l'analyse fonctionnelle pour la conception de produit ou la recherche des causes de défaillance, ou la SdF pour la maîtrise de l'ensemble des risques encourus par le client ou l'utilisateur

P

Période de vie utile

La période dite de "jeunesse" est terminée, l'équipement entre dans une période de vie dite "utile", pendant laquelle le taux de défaillance reste constant ou très légèrement croissant. Les risques de défaillance reste donc faible pendant toute cette période, et les défaillances sont considérées comme aléatoires et non prévisibles. La politique de maintenance est axée sur la prévention permanente, dite de "bon-sens", on veille à respecter les cadences nominales et les bonnes conditions d'utilisation et de fonctionnement.

Si l'équipement est poly-technologie comme un véhicule par exemple, alors il faut descendre au niveau de chaque sous-ensemble pour observer ce phénomène. Un bloc-moteur, un calculateur, un amortisseur n'ont absolument rien de comparable en terme de technologie et de durée de vie. Ils ont chacun une période de vie utile bien différente.

Période économique de réapprovisionnement

Elle désigne la période moyenne entre deux commandes. On a aussi Nc=1/Te.

On a

  • Te = Qe/Qa en année.

  • Te = 12.Qe/Qa en mois.

  • Te = 365.Qe/Qa en jours.

La période Te est plus parlante que Qe même si on ne fait pas le choix d'un plan d'approvisionnement.

Période économique de réapprovisionnement choisie (Tec)

C'est la période que l'on va choisir entre deux commandes : si le calcul de Te est de 35 jours, on pourra bien sûr préférer se

On a

  • Te = Qe/Qa en année.

  • Te = 12.Qe/Qa en mois.

  • Te = 365.Qe/Qa en jours.

La période Te est plus parlante que Qe même si on ne fait pas le choix d'un plan d'approvisionnement.

Plafond de réapprovisionnement (Qp)

C'est la quantité dont on doit disposer au début de chaque période Te de réapprovisionnement selon l'application de la méthode par Plan d'approvisionnement (PA)

Qp = Qe(c) + Qs

Prix Unitaire des pièces (PU)

C'est le prix unitaire des pièces de rechange en stock.

En général, on sait qu'un stock peut provenir de plusieurs commandes avec des prix différents. On utilisera donc le PUMP (Prix Moyen pondéré) pour optimiser le rythme des approvisionnements (CGP) que les logiciels de GMAO peuvent calculer.

Probabilité

Toujours comprise entre 0 et 1, c'est le rapport entre le nombre de tentatives réussies et le nombre d'événements.

Propreté

La propreté en Maintenance Totale revêt un caractère très important. Elle permet :

  • d'assurer une meilleure maintenance des équipements (détection des sources de fuites et de détériorations de l'équipement)

  • d'améliorer la sécurité

  • de démontrer une rigueur au niveau de la conduite des installations

  • d'agir sur la motivation du personnel

Avant de mettre en place des gammes de nettoyage, il faut éliminer les sources de fuites et de salissures lors de la remise à niveau de l'équipement.

Q-R

Qualité

Ensemble des propriétés et caractéristiques d'un produit ou service qui lui confèrent l'aptitude à satisfaire des besoins exprimés ou implicites.

La qualité intervient à tous les niveaux de l'entreprise en ayant l'objectif de déceler et de corriger toutes des sources de non-qualité (organisation, communication, documentation, production, maintenance, logistique).

Quantité économique (Qe)

C'est la quantité à commander qui influe sur le nombre de commande (Nce=Qa/Qe) qui minimise le coût de stockage maintenance (CSM)

Qe = Racine [2.Qa.Cc/(Pu.T)]

Lorsque l'on choisira une valeur proche de Qe, on la désignera par Qec.

Quantité fixe de commande (Qec)

C'est la valeur que l'on va choisir pour gérer le rythme des commandes : elle est très proche de Qe qui est la quantité à commander dans la recherche de l'optimum économique (CSM minimum).

En fonction des choix du gestionnaire, il est possible de s'éloigner de cette valeur Qe idéale sans pour autant augmenter fortement le CSM.

Prendre une valeur plus basse reviendra à augmenter un peu le Cadm, une valeur plus haute à augmenter un peu le Cpos.

  • Si les moyens humains ou organisationnels de l'entreprise sont un peu justes, on peut donc compenser par une légère augmentation de Qe (Qec>Qe)

  • Si la volonté de l'entreprise est de minimiser la valeur du stock et ainsi augmenter le taux de rotation du stock, alors on compensera par Qec<Qe

Rangs médians (Fiabilité observée)

Dans le cadre d'un adéquation entre des données observée et un modèle statistique, on utilisera les rangs médians pour calculer la fiabilité observée.

Si i est le rang de la défaillance observée sur N composants et

  • N est faible (<50) alors on a R(t) =1- (i-0,3)/(N+0,4)

  • N est > 50 alors on a R(t)=1- [i/(N+1)]

Lorsque N est supérieur à 100 on peut utiliser R(t)=1-(i/N)=N(t)/N

Risque de rupture

C'est la probabilité de subir une rupture de stock pendant le délai d de livraison. Plus la consommation est régulière, et plus il est facile d'en déduire un stock de sécurité (Qs ou Qmin) qui permettra d'absorber les demandes de sortie pendant le délai de réapprovisionnement. Les modèles statistiques (Poisson ou Gauss dans la plupart des cas) permettent d'évaluer ce risque en fonction de la dispersion (écart-type) des consommations pendant le délai.

S

Seuil de sécurité (Qs ou Qmin))

Le seuil de sécurité ou encore qté mini ou Seuil d'alerte est la quantité nécessaire au besoin de consommation une fois la commande lancée.

Son choix est stratégique, lié à un risque de rupture.

Qs = Qd + [Marge de sécurité]

Qd : Consommation moyenne pendant le délai.

[Marge de sécurité] : Quantité directement dépendante du risque de rupture α.

Lorsque Qd est faible, on pourra prendre une marge du double ou triple de Qd ou utiliser le modèle de Poisson.

Lorsque Qd devient grand (>10), la marge pourra être choisie de 2 à 3 fois la racine de Qd (modèle de gauss).

SGBD

ystème de gestion de Base de données (access, paradox) ou Relationnel (Oracle, Informix) : c'est le logiciel avec lequel on va administrer la base de données : les SGBDR sont orientés client/serveur pour permettre l'accès des données à plusieurs utilisateurs à partir de postes client qui vont se connecter à un serveur local, ou distant (intranet, ethernet).

Survivants N(t)

Du point de vue probabiliste N(t) est le nombre d'événements réussis.

Dispositif non réparable : sur un lot de N=N(t=0) composants mis en fonctionnement à t=0, on évalue à un instant t le nombre de composants encore en fonctionnement : statistiquement parlant, la variable T est supérieure à t  (T>t). N(t) est évalué à partir des ttf observés

Dispositif réparable : sur un nombre N de défaillances observées sur un dispositif réparable , N(t) est le nombre de Tbf > t, ou encore le nombre de missions dont la durée a dépassé le temps t (ou Tbf)

Modèle théorique : dans le cadre de l'application d'un modèle théorique pour R(t), on peut s'attendre à un nombre de survivants ou de missions réussies à t de N(t=0)*R(t).

T-Z

Table (BDD)

Ensemble de données relatives à une entité (personne, voiture, machine, intervention, article, commande).

Taux Brut de fonctionnement (TxB)

C'est le rapport entre le Temps brut de fonctionnement (TB) et le Temps d'ouverture (TO).

Attention : Il tient compte de tous les arrêts imputables à la production, la maintenance (arrêts machines volontaires on non), la qualité (procédures ou contrôles) et leur logistique. Il ne faut surtout pas le confondre avec la disponibilité opérationnelle ou expérimentale (objectif maintenance)

Taux de défaillance

Calculé période par période, il nous informe sur l'usure ou le vieillissement d'un dispositif dans le temps.

Pour une période donnée, on calculera la probabilité de constater une défaillance, et on ramènera cette probabilité à l'unité d'usage (par heure, par kilomètre, par cycle).

Pour l'évaluer à t sur une période de durée dt, on calculera

  • dn(t)=N(t)-N(t+dt) : nombre de défaillants pendant dt.

  • p(dt)=dn(t)/N(t) : proportion de défaillants sur la période. ATTENTION, N(t) désigne les dispositifs en fonctionnement au début de la période et non pas N(t=0)

  • λ(t)=p(dt)/dt : proportion de défaillance par unité de temps.

Si on souhaite calculer sa valeur à partir de la courbe de la fiabilité, c'est le rapport entre la pente de la fiabilité et la valeur de la fiabilité.

Taux de performance (TxP)

C'est le rapport entre le Temps net de fonctionnement (TN) et le Temps brut de fonctionnement (TB).

Il traduit en % les écarts de performance (non mesurables) ou les micro-arrêts (EP)

EP est non observable et ne peut qu'être calculé par TN-TB.

Taux de Qualité (TxQ)

C'est le rapport entre le Temps utile nécessaire à la fabrication de pièces bonnes (TU) et le Temps net de fonctionnement (TN) pendant lequel on a fabriqué l'ensemble des pièces.

Temps Attente de Fabrication

Le bien est apte à produire mais

  • non sollicité ou

  • ne peut fonctionner pour cause de manque d'énergie.

Ce temps est imputable à la Production.

Temps brut de fonctionnement (TB)

Le temps brut de fonctionnement est le temps d'ouverture moins les temps d'arrêt machine identifiés

Il existe différentes causes d'arrêt généralement identifiées (AI) qui réduisent le temps d'ouverture en temps de fonctionnement :

- les pannes,

- les changements d'outils,

- les réglages

- les attentes diverses (valeur, contrôle, matière, ...),

- la maintenance préventive,

- le contrôle qualité,

- les passations de consignes,

- les pauses

- les délégations

Temps d'arrêt machine pénalisant (TAM)

Le bien est inapte à produire (le bien est requis par la production sur le TO) pour cause de défaillance ou d'action de maintenance préventive nécessaire.

Ce temps est source de perte donc générateur de CDM.

Ce temps d'arrêt est imputable à la Maintenance, et on a (TAP<TA)

Temps d'ouverture (TO)

Le temps d'ouverture est le temps théorique pendant lequel la machine aurait pu fonctionner.

Ce temps théorique est à définir en fonction de l'efficacité que l'on souhaite mesurer par le TRG.

Selon l'efficacité recherchée, il faut bien distinguer les notions de Temps total ou encore de temps requis (TR).

Temps de bon fonctionnement

Le bien est apte à accomplir sa fonction entre deux défaillances, et permet d'évaluer le MTBF.

C'est un temps dédié à la maintenance, et il inclut éventuellement des TAF : cela signifie pour la maintenance que le bien est apte à produire, mais pas forcément en production.

Temps Net de Fonctionnement (TN)

Le temps net de fonctionnement est le temps nécessaire à la fabrication des pièces à la cadence normale (respect du temps de cycle)

La machine donne l'impression de tourner. Cependant, elle peut ne pas respecter la cadence normale, suite à un écart de performance (Ralentissement de la machine) ou des micro-arrêts (pièces bloquées, ...).

Généralement, ces temps ne sont pas saisis et sont identifiés par EP : Écart de performance

Temps Total de Réparation (TTR ou TA)

De l'anglais "Time To Repair"

Temps total de l'intervention ou Temps d'arrêt (TA) nécessaire à la remise en disponibilité de la machine.

Il permet notamment à l'aide du MTBF de calculer la disponibilité opérationnelle.

Une partie de ce temps d'arrêt sera parfois pénalisant (TAM) générant un CDM.

Temps Utile (TU)

Le temps Utile est le temps pendant lequel la machine a fabriqué des pièces bonnes à la cadence normale.

A ne pas confondre avec l'ensemble des pièces fabriquées sur lesquelles on va se baser pour calculer le temps net.

Pour l'entreprise, le temps utile est le temps réellement nécessaire à la création de la valeur ajoutée sur le produit.

Total Productive Maintenance

La TPM s'appuye sur 3 leviers :

  • disponibilité,

  • performance,

  • qualité.

La signification de l'expression « maintenance productive totale » est la suivante :

Maintenance : maintenir en bon état, c'est-à-dire réparer, nettoyer, graisser et accepter d'y consacrer le temps nécessaire.

Productive : assurer la maintenance tout en produisant, ou en pénalisant le moins possible la production.

Totale : considérer tous les aspects et y associer tout le monde.

TRG

Taux de rendement global ou Taux de rendement synthétique (©Sigle déposé™)

Indicateur intégré à démarche globale décrite par la TPM.

C'est le rapport entre le temps utile (TU) pendant lequel on a fabriqué des pièces de qualité et le temps d'ouverture (TO).

On mesure ainsi un résultat obtenu en fonction d'un objectif fixé.

TTF

De l'anglais Time to Fail, le TTF désigne le temps de fonctionnement théorique ou observé d'un dispositif non réparable.

Ce sont les valeurs possibles prises par la variable statistique T (elle caractérise l'instant t de la défaillance ou la durée de vie)

tuple

Ce sont les lignes qui permettent d'énumérer les valeurs de chaque attribut. L'attribut Nom du premier tuple de la table personne a pour valeur "Dupont".

Certains logiciels utilisent le terme d'enregistrement.